L’évaluation psychologique, c’est quoi?
L’évaluation psychologique est un processus qui permet de mettre en mots ce qui se passe à l’intérieur de soi. Je la compare souvent à une radiographie de la santé mentale.
Bien que parfois difficile à recevoir, elle offre l’occasion de mieux comprendre nos pensées, nos réactions et nos émotions. L’évaluation permet ainsi d’expliquer le fonctionnement propre à chaque personne.
Elle ne vise pas toujours à poser un diagnostic — même si cela peut être le cas lorsque les observations sont suffisamment significatives. C’est avant tout une démarche de découverte et de connexion à soi, dans un esprit de transparence et de bienveillance.
Comme on le ferait pour un bilan de santé chez le médecin, l’évaluation psychologique dresse un portrait global de la santé mentale. Elle explore différentes sphères : les processus de pensée, les angoisses profondes, les mécanismes de défense, les comportements relationnels, l’estime de soi ainsi que les processus identitaires.
Mon rôle est de rassembler toutes ces pièces du casse-tête afin de comprendre et de présenter le fonctionnement dans sa globalité.
Cette démarche permet de mettre en lumière les forces, mais aussi les zones d’ombre — celles qui sont parfois souffrantes ou difficiles à aborder — pour mieux les reconnaître et, éventuellement, les transformer.
TDAH - prévalence = 5%
Sur une classe de 25 élève au primaire, c’est 1,25 enfant *
Oui, oui, vous avez bien lu!
👉 La communauté scientifique s’entend pour affirmer que seuls 5% des enfants d’âge scolaire souffrent d’un TDAH.
😱 Sur une classe de 25 élèves, c’est 1,25 élève…
🙋♀️ 🙋♂️ Levez la main si vous constatez que ce nombre est plus élevé dans les classes.
🤷♀️ Mais pourquoi?
C’est ce que je me suis demandé 🧐
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Pendant mes années comme intervenante avec les enfants, j’ai observé des TDAH à la tonne chez les enfants. 🤦♀️
💊 La plupart prenant une médication.
Pour certains, cela semblait efficace. Mais, pour d’autres, je ne voyais pas d’effet. J’ai même remarqué des effets indésirables, comme des difficultés à manger ou à dormir.
👩⚕️ Je me suis donc demandé : « mais quelle est cette nouvelle maladie qui semble affecter tellement d’enfants? »
Est-ce :
Culturel?
Sociétal?
Collectif?
Individuel?
Psychologique?
Bref… j’ai consacré 10 ans à tenter de comprendre d’où venait cette « nouvelle » maladie affectant les enfants.
En allant lire sur le sujet, j’ai rapidement remarqué que les discours sur l’origine du TDAH étaient polarisés / opposés, même contradictoires.
❌ Aucune recherche ne s’était penchée sur ce qui unissait les divergences d’opinions.
J’en suis donc arrivé au constat qu’il fallait replacer l’enfant au centre de son monde et conceptualiser le TDAH selon sa perspective à lui ou elle.
🧒 J’en suis donc venue à la conclusion, que l’enfant devait reprendre sa place au centre de son propre système.
Plus d’info à venir!
Dre Farran, psychologue
Le TDAH, c’est quoi?
Ah! … Ce fameux TDAH. Que veut-il nous dire?
Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait le TDAH?
Pourquoi autant d’individus dans la population en souffrent-ils?
Pourquoi est-il si commun et rapide d’obtenir un diagnostic de TDAH?
Ce sont toutes des questions que je me suis posées. J’ai consacré 10 ans de recherche à cette question lors de mon doctorat en psychologie.
Quelques faits en bref :
« TDAH » est l’abréviation de « trouble du déficit de l’attention/hyperactivité ».
Il est habituellement diagnostiqué dans l’enfance.
Selon le manuel de diagnostic utilisé au Canada, et plus précisément au Québec, le DSM-V, environ 5 % des enfants seraient touchés par ce trouble.
Nous savons que ce chiffre est beaucoup plus élevé dans les classes chez les élèves.
À une époque, plus de garçons que de filles recevaient ce diagnostic.
Il y a des différences culturelles associées au diagnostic.
Le trouble est qualifié, selon le DSM-V, comme neurodéveloppemental.
À présent, on parle toujours de TDAH, mais il existe toujours les 3 sous-types : mixte, inattention dominante ou hyperactivité dominante.
Il existe 3 niveaux de sévérité : léger, moyen et grave.
Lorsqu’un TDAH est bien évalué, une médication de type psychostimulant est efficace. Elle permet de rester concentré à la tâche. On parle alors de médication, comme le Ritalin ou le Concerta. Au-delà de ce type de molécule, si les comportements persistent, il se pourrait qu’il y ait une faille dans le diagnostic.
C’est là mon expertise.
Mes années de recherche m’ont permis de relever les failles dans ce qu’on pense être l’origine du TDAH. Le DSM-V converge vers un trouble neurodéveloppemental. Lorsqu’on déconstruit ce concept, il est possible de réaliser que l’origine du trouble n’a pas seulement lieu dans le cerveau.
On parle alors de facteurs environnementaux multiples.
J’en suis arrivée au constat qu’il existe 4 grandes catégories de facteurs influençant le développement du TDAH :
Les facteurs génétiques
Les facteurs psychologiques
Les facteurs environnementaux
Les facteurs socioculturels
Chacune de ces 4 grandes catégories se subdivise en multiples facteurs.
En fin de compte, lorsqu’on calcule tous les éléments susceptibles d’influencer le développement du TDAH, on se retrouve avec au moins une trentaine de facteurs. C’est donc réducteur de penser que le TDAH peut être évalué en quelques minutes…
Je vous entends me dire « Oui, mais j’ai de la difficulté à rester concentré » ou « Mon enfant n’arrive pas à rester en place à l’école ». Ce sont de bonnes de bonnes observations, mais on ne peut pas donner un diagnostic sans aller réellement à la source du problème, ou plutôt sans comprendre l’origine des difficultés.
Vous souhaitez en savoir plus? Restez à l’affût!
À bientôt,
Dre Farran, psychologue